De fait, il n'y a pas de règle formelle.
Mais il y a un "cadre" : le visiteur rencontre la personne incarcérée.
La relation s'établit dans ce cadre, qui en devient une composante.
Donc, rien n'interdit; mais le contexte fait que dans l'immense majorité des cas, la relation s'arrête, ou se défait rapidement. Et les quelques exceptions de personnes qui m'écrivent encore longtemps après leur libération, et auxquels je réponds, ne font à mon avis que confirmer cette règle.
Au sein des groupes de paroles, le plus souvent, nos "superviseurs" considèrent que, sauf cas particulier, il est préférable que la relation ne soit pas poursuivie au delà du terme de la détention.
"Le coeur a ses raisons que la raison ne connaît pas". Telle n'est pas la devise du visiteur : même s'il faut assurément du coeur pour être visiteur, c'est à mon avis toujours la raison qui doit guider nos décisions.