Les caractéristiques des associations socioculturelles et sportives sont bien connues : commodité, souplesse et simplicité de fonctionnement et de mode de financement. C’est surtout aussi la possibilité de faire fonctionner ensemble des représentants de la société civile et de l’administration.
Mais la recherche de financements est aussi une opportunité, grâce à la multiplicité des contacts, de faire connaître à l’extérieur les réalités du monde pénitentiaire, et, dans l’autre sens, de faire entrer dans la détention, des idées et des modes de fonctionnement venant du dehors.
Rappelons qu’en vertu du code de procédure pénale, l’existence des associations socioculturelles et sportives est obligatoire; mais aussi que selon les recommandations pénitentiaires Européennes : « autant que possible, la participation de la société civile à la vie pénitentiaire doit être encouragée. » Enfin, le tout récent rapport de la cour des comptes n’est pas hostile aux associations, sous la réserve que nous partageons, de plus de rigueur et de suivi, sur le plan financier, mais aussi dans l’évaluation des activités socioéducatives.